Précurseur de ma reprise : mon premier voyage dans le désert

Je ne saurais vous expliquer la beauté de tout ce que j’ai vu pendant ce voyage… Mais une chose est sûre : c’était tellement féérique, que je ne pouvais pas vivre ces moments sans essayer de retranscrire ce que j’ai pu voir, et transmettre l’euphorie que j’ai vécue. J’en garde aujourd’hui un des plus beaux souvenirs de ma vie. Et à travers ces bribes que je partage, j’espère que j’arriverais à vous plonger dans la splandeur de ces moments.

Un appareil photo, une voiture, et une bonne compagnie

En Janvier 2024, j’ai pris la route avec Benjamin pour passer cinq jours à découvrir le sud de mon beau Pays : la Tunisie. 

J’étais tellement impatient de pouvoir explorer un paysage dans lequel je n’ai jamais été auparavant. Même si l’idée du désert était légèrement anxiogène pour moi : être au beau milieu de nulle part, sans réseau, sans internet, l’idée était très perturbante au début.

On a pris la voiture de ma pote, on a préparé nos sacs, et on s’est mis en route pour faire le parcours qu’on avait soigneusement planifié : 2 nuits à Tozeur, et 2 nuits à Ksar Ghilane, là où le désert et les dunes de sable nous attendaient.

Premier émerveillement : le coucher de soleil de après nos 4 premières heures de route

Alors qu’on était en pleine immersion avec la musique et la route, on avait remarqué les couleurs du crépuscule se déssiner dans le ciel. Aussitôt repérés, Ben avait proposé qu’on s’arrête pour contempler ce paysage et méditer sur ce moment. 

On avait tous les deux eu le réflexe de descendre nos appareils photos, et c’était d’ailleurs la première fois qu’on le faisait ensemble. 

On a alors commencé à se prendre en photo mutuellement, et à essayer de capturer des bribes du moment.

Maher - Common Passion, 2024
The tree of life - Common passion, 2024
Dreamy moment - Common passion, 2024

L’attente du moment ultime..

Après une dizaine de minutes, le ciel s’est transformé petit à petit. Chaque minute qui passait boulversait mes yeux par la beauté qui se formait en fance de moi. Couplé à une bonne musique de Pink Floyd, le ciel a pu nous faire verser des larmes d’émerveillement. Ce moment restera toujours gravé dans ma mémoire.

Première tentative de street photo : Tozeur

Arrivés à Tozeur, ville centrale du sud de la Tunisie, on a vraiment été surpris par le changement total de l’architecture par rapport à Tunis. Petit point culture : la ville de Tozeur est une immense palmeraie de 1000 hectares qui compte plus de 200 000 arbres, produisant les meilleures dates de Tunisie : les Deglet Ennour. Son architecture en briques cuites au soleil rappelle les motifs géométriques des tapis et des tatouages berbères. 

On a passé nos journées à explorer la ville, de la manière la plus détendue possible : faire un petit tour, se poser dans un café, et profiter des petits moments simples. 

Et comme son emplacement est assez central dans cette zone, on a pu bouger pour découvrir l’oasis de montagne à quelques kilomètres de la ville : Chebika. 

C’était vraiment un passage super agréable, et on été vraiment bien accueillis par tout le monde ! Les gens sont vraiment d’une bonté inégalée. Ils sont toujours souriants, bienveillants, et prêts à nous tendre la main en toutes circonstances. 

Première rencontre avec le désert

Avant toute chose, il faut savoir qu’il y a deux déserts de sable principaux dans le sud de la Tunisie : Douz et Ksar Ghilane. Même si celui de Douz est plus connu, c’était le désert de Ksar Ghilane qui nous avait le plus attiré. 

Une fois arrivés, on avait opté pour un trajet de 20km en quad pour aller jusqu’au campement avec le guide. J’ai donc pu conduire un quad au beau milieu des dunes pour la première fois de ma vie. C’était à la fois palpitant et anxiogène, vu qu’on sentait qu’on commençait à être au milieu de nullepart, et qu’il n’y avait vraiment plus de réseau. 

Mais arrivés à la destination, c’était comme si je m’étais téléporté dans un rêve lucide. C’était tellement beau que ça me paraissait irréel. 

Je me suis retrouvé entouré de dunes de sable, avec une sorte de campement légèrement aménagé au centre : des tentes, des toilettes communes, un restaurant, et un bar. C’est tout. Rien de plus. 

On était une trentaine de personnes présentes dans cet espace au total. Et le premier réflexe qu’on a collectivement eu, c’était d’aller traverser les dunes pour trouver le meilleur spot pour voir le soleil se coucher. 

Ces instants là étaient pour moi l’un des plus beaux de tout mon séjour, et probablement de toute ma vie. J’étais tellement heureux et ébloui que je n’ai même pas pu prendre beaucoup de photos. Mais le peu de photos que j’ai pu prendre, restent jusqu’à aujourd’hui l’une de mes plus belles prises.